Héraldique et origines de la famille.

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Origine du nom Portelune:

Aussi loin que remonte les archives, on sait que le nom est beaucoup plus vieux que la lignée elle-même mais sa signification reste incertaine.

Les premières légendes orales se rapportant aux "Portelune" remontent aux années suivant la découverte du puits d'éternité par les premier Kaldoreïs.
De cette période peu connue, ne subsistent que quelques bribes d'informations fragmentaires qui ont pu être assemblées pour donner l'hypothèse la plus crédible sur l'origine de ce nom. Durant la période suivant la découverte du puits d'éternité, apparut le nom d'un elfe, Tel'realh, dont les prouesses de chasse et de pistage étaient vantées par ses pairs.

Les Kaldoreïs, ou "Enfants des étoiles", dans leur propre langage, étant à cette période une culture encore clanique, portaient des noms qu'ils méritaient de par leurs prouesses, et le jeune Tel'realh reçut des anciens les nom de "Portelune", en relation avec ses capacités de traqueur, qui excellaient principalement les soir de pleine lune, ou sa propre chevelure argentée semblait vaciller et disparaitre sous les rayons lunaires.

Il est établi que Tel'realh Portelune était le grand père d'Adjealh, premier elfe dont l'appartenance à la lignée est certifié par les archives.

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Identification de la famille:

Au sein de la période clanique des Kaldoreïs, les frères et sœurs de Tel'realh ainsi que ses enfants étaient reconnaissables par plusieurs traits physiques: Ils avaient tous une chevelure argentée (que certains historiens de la famille comparent à la Lune) accompagnée de tatouages précis et facilement identifiables (des ronds blancs entourés par des traits bleus foncés).

On le sait, car certaines traditions de la famille lors du temps d'Azshara demandaient cet habillage particulier.

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Blason de la famille:

L'origine du blason reste aussi grandement incertaine, mais les nombreuses sources que possède la famille permettent de plus ou moins identifier la principale hypothèse, surtout que son intervention dans l'histoire de la famille est bien plus récente que la création du nom.

En effet, un des enfants de Tel'realh aurait été à l'origine d'une vieille tradition - ou fête, selon les versions.

Il s'agirait d'une chasse rituelle organisée peu avant la fin de l'hiver (ce qui est aujourd'hui aux environs de la fête lunaire) pour honorer Malorne (un dieu cerf kaldoreï, également père de Cénarius). Il fallait partir en chasse d'un cerf blanc, animal sacré à l'époque, le corps couvert des peintures de la famille: Le tuer était certainement interdit, mais le ramener vivant pour montrer sa puissance aux autres elfes était probablement l'hypothèse la plus exacte à ce jour.

Cette chasse étant devenue une tradition, les ancêtres de la famille ont dû adopter l'effigie de leur proie comme blason.

Ajout récent: Lors de l'exil des bien-nés, la présence quasi-inexistante des cerfs blancs au sein des royaumes de l'est à grandement compromis cette tradition.

La famille Portelune, malgré sa proximité avec le culte du Soleil de Lune d'Argent, possède plusieurs traditions uniques dans les terres du Quel'thalas. Souvent regardées par les personnes au courant de leur existence d'un œil amusé, au mieux, ou au pire avec un dégout ou une hostilité latente, la famille reste néanmoins fière de ces traditions uniques perpétuées depuis plusieurs millénaires, toutes en lien avec leur histoire.


La Chasse du Cerf Blanc :
Tradition la plus étrange de la lignée Portelune et peut être la plus mal vue dans les terres du Quel'thalas, elle remonte aux origines de la maisonnée. Tous les hivers, avant l'arrivée du printemps, les membres de la famille adultes doivent abandonner leurs armes et armures, et revêtir des habits de cérémonie afin de chasser un Cerf Blanc, et le ramener vivant avant de le relâcher. Cette tradition était censée honorer l'ancien esprit nommé Malorne, le grand Cerf blanc, représentant l'emblème de la maison depuis sa création.

L'union Solaire, le Baptême Solaire :
Cependant, malgré le rapprochement évident de la maisonnée envers ses anciennes racines, la place du Culte du soleil reste prépondérante dans l'esprit de la maisonnée au quotidien, comme pour les grandes occasions. La famille ne pratique donc pas à proprement parler les rites du mariage, mais une cérémonie de l'Union, bénie par le soleil et ses prêtres.
Dans le même ordre d'idée, chaque nouvelle vie doit être bénie par une cérémonie arrivant une fois l'an, lors du jour le plus long, lorsque le soleil est à son apogée, tout enfant né dans l'année ne pouvant être baptisé avant ce jour symbolique.

En cela, le soleil tient une place importante dans les traditions familiales.

L'apaisement des âmes :
La dernière tradition familiale marquante reste la cérémonie honorant les morts de la maisonnée. Afin de permettre la libération de leur âme loin du monde physique au crépuscule de leur vie, le corps (Ou à défaut, des objets importants restants, si le corps manque) doit être purifié par les flammes dans un grand bucher funéraire à la tombée du jour, proche de la mer, afin de disperser les cendres au vent, en un dernier adieu, les personnes chères au coeur du défunt présentes et vêtues de blanc, afin de lui rendre hommage.